mardi 27 juillet 2010

Et festin diurne

Les termites ailées, je les avais déjà rencontrées, quelques semaines auparavant, dans ma cour. C’est leur saison, elles sortent après la pluie. J’étais allée à une fête et je rentrais un peu tard. J’avais pris mes premières photos d’elles sous les néons, virevoltant dans la lumière blafarde sous l’œil attentif des chats. 
Elles étaient heureusement moins nombreuses qu’à Sikasso, je pense que j’aurais légèrement capoté devant un tel comité d’accueil. En prenant mes photos, j’ai remarqué que sur le sol, il y avait aussi des termites, plein de termites en goguette, sans ailes, celles-là, mais avec des mandibules assez costaudes. 
Le lendemain matin, les ouvrières étaient retournées à la mine, mais les autres, les bourgeoises ailées et dévergondées, étaient massées sous mes néons éteints, en grappes compactes de longues ailes blanches.
Pour le plus grand plaisir de tous les piafs du quartier… Des fois, le romantisme tue.

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